Se réunit une fois par mois environ autour d'un livre ou d'un auteur. Soirées à thème, sorties, invitation d'auteurs...

mardi 20 janvier 2015

Gérard Muller, auteur escalquinois, notre invité du 24 février 2015

les Lauzes de Jujols:
J'ai aimé la restauration de ce petit village Jujols (abandonné car frappé d'une ancienne malédiction), décrite dans ce roman construit en deux parties :
- "L'aller simple" est une jolie escapade pleine de poésie dans nos beaux paysages pyrénéens.
- "les ailes de l'espoir" réchauffe le cœur et donne effectivement l'espoir d'une société qui serait Mieux et non pas Trop ou Super...
Gérard Muller a su titiller mon émotivité en dépeignant la plénitude de la vie à la campagne, le pouvoir de l'amour et de l'amitié sur des êtres blessés, la tendresse entre l'homme et l'animal et vice-versa et enfin le pouvoir salvateur du travail à travers:
- un éducateur parisien fuyant quelque chose: Gilles le héros de l'histoire
- un ado SDF révolté que Gilles aide à sortir des "gravats" de sa vie
- un compagnon du devoir brillant et meurtri lui aussi par la vie
- un maire intègre et sa secrétaire bien organisée
- et un chien, l'ami qui ne sait pas mentir
L'humour n'est pas en reste dans cette histoire et l'imagination atteint son comble dans ces squelettes torturés et noirs cachant des pépites d'or énormes et brillantes. Ce contraste suscite des interrogations!
Les LAUZES de JUJOLS est un roman très agréable à lire.
Marie-Claude COUDERC

 
Un poème de Monsieur Muller lu par Marie-Thérèse 

Monsieur Gérard Muller

 




        
Retraité de l’industrie aérospatiale, il consacre une grande partie de son temps à l’écriture.
Passionné de littérature,  il évolue dans différents genres, du thriller au roman psychologique, en passant par la poésie.
Il anime un atelier d’écriture romanesque à Toulouse
Il puise  son inspiration dans ses souvenirs de voyages, ses randonnées en montagne et aussi dans l’univers du golf qu’il pratique ; il trouve les héros de ses romans à sa ‘’porte’’, Escalquens  et  dans les environs.
Bien que n’écrivant que depuis 2 ans, ce jeune auteur a déjà publié une dizaine d’ouvrages dont les plus récents montrent l’évolution  dans la maîtrise de l’art d’écrire .
Après la fiction de ‘’2013, BA3 mon amour’’ dont le héros est un ingénieur du CNES, il nous emmène avec ’’Les Lamas de la liberté’’ du Lauragais jusqu’en Afghanistan, où l’héroïne est confronté au djihadisme.
‘’Le Jardin de mes rêves’’ est un roman psychologique traitant du deuil impossible à faire d’un enfant mort–né pour sa mère.
Il s’intéresse particulièrement aux ‘’blessés de la vie’’’ (un jeune SDF) et à ceux qu’on appelle différents socialement et aussi sexuellement (homosexuels ou transsexuels).
Faire revivre un village abandonné des Pyrénées orientales est le sujet de son dernier roman ‘’Les lauzes de Jujols’’ paru aux Presses littéraires dont nos lecteurs ont apprécié les descriptions de la vie à la campagne.
Et comme le dit Marie Claude : l’humour est très présent dans cette histoire comme dans ses autres romans.
Les échanges furent très conviviaux et Gérard Muller se propose de revenir participer à d’autres réunions du café littéraire.
Pour aider à la diffusion de ses romans, vous pouvez vous inscrire sur le site Babelio et donner votre avis .
Gérard Muller recherche des personnes intéressées par un atelier d’écriture sur Escalquens. Si c’est le cas, faites nous le savoir.

Anne et Marie Hélène           


 










20 janvier 2015

Ce roman classique par son style et sa forme est écrit à la première et troisième personne, en partie par échanges épistolaires, ce qui évite la monotonie.
Il traite essentiellement de l’amitié sur un ton nostalgique. C’est un retour vers la passé d’une bande de copains, à l’occasion de la mort de l’un d’entre eux , que traite avec élégance AM, même si l’on peut reprocher au roman un coté un peu aseptisé, un peu trop comme il faut. Dommage qu’il n’aille pas plus avant lorsqu’il parle des religions ou du colonialisme. On reste sur sa faim. Il parle des  guerres civiles qui ont ensanglanté si longtemps le Liban, de façon elliptique, sans citer les causes ou les protagonistes. En outre, à aucun moment, il ne cite le pays d’où sont issus les protagonistes du roman. Il évoque le levant; on pourrait penser à l’Algérie qui a aussi connu des troubles importants ( GIA…)  après l’indépendance, mais en fait, connaissant les origines de l’auteur on comprend qu’il s’agit du Liban.
Le titre du roman, les désorientés est un clin d’œil au lecteur en rapport avec les personnages du roman qui, pour la plus part ont perdu leur “orient” en s’expatriant.

Amin Maalouf a reçu le prix Goncourt en 1993 pour le rocher de Tanios. Il a été reçu à l’Académie Française et à la Comédie Française. Il vit en France depuis 1979.
(Jacques)

Anne présente l'actualité


François a beaucoup aimé


Corinne et Christiane aussi...



(d'accord, la photographe s'est amusée)


Jacqueline, Anne-Marie, Marie-Claude, Evelyne et Anne

L'écriture est remarquable, les sujets traités essentiels et graves et tout ça avec un style du récit d'aventure.


Adam, le héros, ayant quitté son pays natal le Liban, pendant la guerre, revient dans son pays pour l'enterrement de son "ancien" ami. En écrivant son journal intime pendant ce court séjour, il nous narre ce que fut sa jeunesse au sein d'un groupe d'étudiants liés "à la vie à la mort, les byzantins" comme on les surnommait à l'époque, tous de confessions différentes.  Pendant ce séjour, il tente de réunir ces 7 anciens ami(e)s, 27 ans après leurs séparations mais ce n'est pas chose facile, chacun ayant suivi des directions différentes: géographiquement et idéologiquement. Malgré que ces retrouvailles échouent in-extrémis, Amin Maalouf choisit de garder son héros en vie, car tant qu'il y a la vie, il y a de l'espoir.

Ce roman est une invitation à faire (je le cite)  une "retraite méditative"  pour se demander " où va le monde et de quoi sera fait l'avenir" .

L'auteur aborde les thèmes de "nos vies": Mondialisation, guerre, paix, émigration, idéologie, corruption, Amour, amitié, fidélité, politique, argent, religion ...

Il évoque le conflit israélo-arabe. "Quel est la part de responsabilité de chacun des protagonistes? pourquoi ce rapport de force occident/orient? pourquoi tant de haine?" .

Il aborde les différentes religions et conclut " la laïcité est-elle la solution? pas sûr; dans un monde dominé par le veau d'or, je ne suis pas sûr que la priorité soit d’expulser Dieu. C'est le veau d'or qu'il faut combattre, c'est lui qui constitue la pire menace pour la démocratie comme pour toutes les valeurs humaines [...] Dieu est un refuge pour les vaincus, leur ultime recours".

Marie-Claude

 


Michèle, Marie-Claude et François


Nicole, Christiane, Corinne, François, Solange, Joëlle, Marie-Hélène